Gabrielle morphine Huong Fitzgerald
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i want to love but my hair smells of war; i'm too dead to die
NOM PRENOM // née Gabrielle Huong ; puis Fitzgerald ; puis Morphine
SURNOM // Morphine ; madame ; freak
AGE // inconnu ; 25 ans physiquement
Lieu de naissance // Xi'an, Shaanxi, Chine
ascendance // petite-fille de Phobos (paternel) & file d'Empousai
métier // gardienne du cimetière et de la ville.
sexualité // non-renseignée
feat // Aradia Megido (homestuck)
((Aura de peur et caracteristiques des empousai //
Pouvoirs de base dû à son ascendance avec Phobos et la nature de sa mère))
Vision des phobies //
hérité du côté paternel, elle peut voir les peurs des gens en face d'elle. Elle a appris à ne pas l'utiliser, sauf pour savoir quoi éviter.
Manipulation de la brume // Par affiliation avec Hécate et grâce à ses décennies de pratique, elle peut facilement contrôler la brume illusoire.
Maitrise du feu // elle sait le créer, s'en servir et l'éteindre.
Arme // elle se suffit
Defaut fatal // elle ferrait tout pour qu'on la hait un peu moins.
I appear to be some kind of abomination
CARACTERE // Elle fait peur, Gabrielle.
Avec ses yeux vides et sa beauté glaciale, quand elle passe silencieuse dans les rues. Quand elle vous regarde secrete et imperturbable avant de disparaître d'un clin d'oeil.
Elle fait peur, Gabrielle.
Quand elle use de sa voix rauque et grave, quand elle touche de ses mains froides. Quand elle s'enflamme et qu'elle voit dans vos yeux les cauchemars qui vous habite.
Elle a peur,Gabrielle.
Qu'on s'éloigne avant de lui parler, qu'on l’exile dans son cocon. Elle a peur de bafouer, peur de trébucher, peur de perdre ce qu'elle n'a pas.
Elle a peur,Gabrielle.
De mourir. De repartir dans le Tartare une enieme fois, se trainer jusqu'à la sortie et retrouver la ville cent ans trop tard. (Ca lui ait deja tant arrivé.)
Elle a peur qu'on l’oublie parce qu'elle n'en vaut pas la peine.
Elle est habituée.
Mais ca fait toujours mal.
Elle se blesse. De voir les regards se détourner,
d'entendre les chuchotements.
Elle est habituée.
Mais a toujours envie de pleurer.
Elle est fragile, Gabrielle.
C’est une enfant, encore un peu innocente, assoiffée de rapport sociaux et de touchers délicats. Elle qui attend désespérément qu'on la comprenne et qu'on l'accepte, parce qu'elle n'a jamais voulu de toute la haine qu'on la couvrait. Parce qu'elle pleure devant les tombes d'inconnus, parce qu'elle sait ce que c'est que d'être perdu.
Parce qu'elle a tant pris de sa faible humanité mais qu'elle est plus humaine que certains.
(Parce qu'elle est trop sensible.)
Gabrielle est faite d'amour fané et de trop longues attentes.
De fatigue de vivre et mourir, de tristes sourires écarlates.
De haine injuste et de combats abandonnées.
De requiem éternel
Et de larmes séchées.
Gabrielle dans son enfer quotidien
Avec sa gentillesse
Et sa douceur
Ses grands yeux
Tristes.
Elle est faite de regrets.
Du regret
D'exister.
Possède des cornes qui canalisent son côté empousai et son aura //
possède un hellbound nommé Novocain //
habite aux abords de la ville dans une petite maison très chaleureuse //
a fait beaucoup de métiers avant l’actuel //
a les traits un peu asiatique mais son nom n’y fait pas penser //
très belle par nature //
elle met des lentilles de couleur //
décore beaucoup ses cheveux //
souvent appelée pour protéger la ville //
connait les enfers comme sa poche
Parfois je brûlerais le monde
HISTOIRE // Gabrielle ne se souvient pas d’avant. Juste un vague sourire en mémoire et un sentiment de se sentir aimée.
Tachée par ses morts, elle a oublié. Ce que ça fait d’avoir un père. Ce que ça fait d’être humaine.
(elle ne l’a jamais vraiment été.)
Mais elle est faite de flammes et de sang. De cendre et de bronze.
On l’a brûlée et égorgée. Elle et son innocence, mainte et mainte fois on l’a enfermée en lambeaux dans le tartare. Des demi-dieux, des chevaliers, des héros. Ceux qui pensent bien faire parce qu’elle a les yeux de sa mère.
Retourne d’où tu viens.
Elle vient de la Terre, Gabrielle.
Elle y a grandis et souhaitait y vivre, mais comment est-ce possible avec ses cheveux et sa jambe.
(Elle n’a pas pu.)
Elle a traversé le Tartare et les enfers sans doute trop de fois. Elle s’est faite brimée et violentée partout où elle allait, parce qu’elle n’était jamais assez bien.
Pour personne.
Pas même elle-même.
Parce qu’elle a les yeux de sa mère et le sourire de son père. Jamais assez humaine, jamais assez immortelle.
pourtant elle l’est ; parce qu’on l’a tuée tant de fois (parce qu’elle s’est tuée tant de fois) et elle s’est toujours réveillée.
Elle était trop morte
pour mourir.
Elle a traversé des familles. Elle a pris leur noms, elle a aimé leur enfants inconditionnellement. Elle les a vu passer et s’éteindre, des générations de paix et un peu d’espoir dans sa longue vie d’agonie, soufflées par la mort.
Plus jamais.
Elle a arrêté, parce que même après tant de fois, ça faisait toujours trop mal.
Doucement, elle a arrêté de sourire.
On l’a guidée à d'Ierótheón à sa création. On lui a offert une maison où rentrer, parce qu’elle était un peu humaine, un peu divine. Elle a vu ses voisins combattre ses soeurs, elle a écouté leurs exploits avec la peur qu’un jour ils parlent d’elle.
On lui a offert des cornes pour qu’elle canalise ses pouvoirs; on lui a offert quelque chose en quoi espérer.
Et puis on l’a oubliée.
Toujours plus éloignée, elle est devenue légende et arme quand il fallait. On s’est servis d’elle et elle acceptait, parce que même si elle savait être objet, elle était utile. On l’a recluse dans la ville parce que même parmis les monstres, elle était trop sombre.
Elle faisait peur, Morphine.
Mais elle s’est habituée aux regards quand elle marche dans les rues de la ville.
Quand on l’appelle Madame
et que malgré son sourire et sa douceur
dans leurs yeux
elle lit de la peur.
misha
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