Iris Iris Iris. Iris et son humeur mensongère, Iris et sa frayeur drapée dans l'indifférence. Il fulmine, il regrette, il s’insulte et s’humilie. Pourquoi mentir est plus douloureux que de se faire peindre de boue? Il mentait pour se protéger de sa frayeur et regrette en voyant l’effet dévastateur. Il avait vu les yeux d’Ophélie se détruire et la supernova dans ceux du blond n’était pas très loin. Et à l’instar de la belle, lui choisi l’attaque. S’avance. Baguette en main. Et Iris se replie, Iris frémit. Iris ne peut rien contre les mots; qu’ils soient abruptes ou magiques. Iris ramène ses jambes avant qu’elles ne soient blessées -plus qu’elles ne l'étaient déjà par ses propres mains tremblantes.comment tu peux rester passif ? comment tu peux t'offrir comme ça ? t'es qu'un... Dit-le. t'es vraiment... Dit-le. Dit-le. Dit-le. putain quoi ! ça m'énerve tellement. comment tu fais pour ne pas te défendre pour juste dire ça comme ça ? comment tu peux tout abandonner. Iris ferme les yeux, un instant. Comment? Comment? En en ayant plus rien à foutre. En étant beaucoup trop détruit pour avoir quelque chose à sauver. En enfermant ses sentiments pour ne pas les voir arrachés. Quand il les rouvre, ils brillent, humides, sur son visage de marbre. Il fixe, la menace, exposé et livré à son sort. Iris s’en moque. J’ai pas grand chose à perdre. Juste une soeur, une amie, et quelques âmes plus brillante que le monde. Juste un reste de vie qui l’attend quelque part dans une maison couverte de végétation. Juste un bout d’avenir qu’il espérait encore avoir. Et puis quoi si je me défend pas? Un rire, faux, rauque, leger et si lourd. Tant mieux pour toi, non? Brise-le une bonne fois pour toute au lieu de crisser tes ongles sur sa peau.
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